TOUT LE MONDE EST OCCUPE | | LES 6,7 ET 8 NOVEMBRE 2014 MAISON DES TROIS QUARTIERS |
| | La Compagnie | Le Théâtre du Trèfle est une compagnie professionnelle, créée en 1979 à Poitiers.
Dirigée par Marie-Claude Morland, basée à la Maison des 3 Quartiers, l'équipe développe depuis son origine un partenariat fort entre artiste et spectateur.
Nous défendons la notion d'équipe et de travail collectif, parce qu'il n'y a d'inventions possible que s'il y a une troupe.
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Edito | Nous avançons de plus en plus résolument dans notre projet artistique et politique. Expérimentant inlassablement toutes les pistes qui nous permettent, de questionner le rapport de l'Art au Politique, et du projet artistique au projet social.
Il nous faut prendre le temps de la recherche. Pour la création de nouveaux "outils" conscients, éclairants et agissants" dans l'espace public d'aujourd'hui et à venir.
Pour renouer avec le Théâtre comme l'Art politique par excellence.
Pour une scène civique du théâtre.
Marie-Claude Morland
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Contacts | Bureau : 25, rue du Général Sarrail F-86000 POITIERS
Téléphone :
33(5)49 88 23 91
Fax :
33(5)49 41 88 00
Courriel : letheatredutrefle@free.fr |
Nos Partenaires | Le Théâtre du Trèfle est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Poitou-Charentes / Le Conseil Régional Poitou-Charentes / Le Conseil Général de la Vienne et subventionné par la Ville de Poitiers. |
Collectif H/F | | Le Théâtre du Trèfle est sympathisant du collectif H/F qui défend "l'égal accès des hommes et des femmes aux postes de responsabilité, aux lieux de décisions, à la maîtrise de la représentation, dans le secteur du spectacle vivant". Rapport Reine Prat / DMDTS
| vidéo d'information |
| Le projet Compagnonnage | Nous nous sentons concernés et impliqués auprès de ceux qui entrent dans la profession… Il y a pour notre équipe comme une évidence : il faut ouvrir les portes encore plus grandes, être plus présent auprès de ces jeunes et construire quelque chose de différent autour de nos 30 années d'expérience et de partage. Nous souhaitons être à l'origine de la création d'une coopérative artistique ayant pour mission d'accompagner, de former et de transmettre des référents sans être passéistes. " Si tu ne sais pas où tu vas, souviens toi d'où tu viens " (proverbe africain). Donner des points d'appuis solides pour que chacun puisse s'élever. Permettre à un(e) jeune artiste porteur de projet de vivre une vraie démarche de création dans un cadre professionnel et d'expérimenter tous les rouages de ce parcours sans se sentir obligé de créer sa compagnie avec toutes les lourdeurs administratives que cela comporte. Et donc, de pouvoir être très concentré sur l'acte de création, sans être cependant coupé de la réalité.. C'est donc dans un souci de transmission que depuis 2009 nous posons progressivement les pierres de notre " édifice ", avec pour objectif d'accueillir en compagnonnage et coproduction des jeunes artistes et techniciens du spectacle sortant des écoles nationales et régionales de formation.
Les 6 et 7 octobre 2012 à partir de 10 h à la Maison des Arts de Brioux sur Boutonne Université d'automne " Si tu ne sais pas où tu vas, souviens-toi d'où tu viens " Mémoires de Théâtre Intervenants : Jean-Gabriel Carasso Marie-Claude Morland
| Inscription et programme Stage.pdf |
Le projet de Maïa Jarville: 1er porteur de projet | Notre premier projet a été d'engager un compagnonnage avec une jeune porteur de projet: Maïa Jarville et de lui permettre de vivre une craie démarche de création dans un cadre professionnel, d'expérimenter tous les rouages de ce parcours sans se sentir obligé de créer sa compagnie avec toutes les lourdeurs administratives que cela comporte. Et donc, de pouvoir être très concentrée sur l'acte de création, sans être cependant coupé de la réalité.
Sa première création et sa première mise en scène professionnelle est l'adaptation du roman de Christian Bobin: "Tout le monde est occupé" |
| Variations autour de Musset | 2009-2010-2011-2012
Il faut qu'une porte soit...
" Peut-être était-ce l'ange avant - coureur des sociétés futures qui semait déjà dans le cœur des femmes, les germes de l'indépendance humaine, que quelque jours elles réclameront. Mais il est certain que tout d'un coup, chose inouïe, dans tous les salons de Paris, les hommes passèrent d'un côté et les femmes de l'autre, et ainsi, les unes vêtues de blanc comme des fiancées, les autres vêtus de noir comme des orphelins, ils commencèrent à se mesurer des yeux. "
L'armée noire des hommes et l'armée blanche des femmes se dévisagent sur le champ de bataille élégant et rangé des salons de la Restauration, prêts à se jeter les uns sur les autres… Ou à ouvrir le bal d'une valse très lente et fragile.
Un spectacle comme un voyage. Pour aller d'un groupe à l'autre, Du blanc au noir, de la nostalgie au libertinage Au rêve de justice et de bonheur De l'obscurité à la lumière.
" Il y a dans l'Homme deux puissances occultes qui combattent jusqu'à la mort, l'une clairvoyante et froide, s'attache à la réalité, la calcule, la pèse et juge le passé, l'autre a soif de l'avenir et s'élance vers l'inconnu. "
Face à l'énigme du monde. |
Prairie (nouvelle création) | Avant première de création le 17 novembre 2012 à la Passerelle à Nouaillé Maupertuis Renseignements et Réservations: 05.49.42.05.74.
Création 2012 : Dans le cadre d'un compagnonnage avec l'auteur Frédéric Vossier qui s'inscrit dans notre laboratoire ouvert sur Musset... Après une première immersion dans l'esprit littéraire de Musset avec l'adaptation de La Confession d'un Enfant du Siècle, Frédéric Vossier essaie de poser la question qui tue : comment dire "je t'aime" au Théâtre sans être lourd et ridicule. Amour, jeunesse, différence sexuelle, profonde division de l'individu : "Il y a en l'homme deux puissances occultes qui combattent jusqu'à la mort, l'une clairvoyante et froide et s'attache à la réalité, la calcule, la pèse et juge le passé et l'autre a soif de l'avenir et s'élance vers l'inconnu".
Résumé de la pièce : Quatre jeunes personnages : deux femmes et deux hommes. Ils n'ont pour le moment toujours pas de nom, ni de prénom. Ce qui importe, c'est la situation. Ses enjeux, son devenir, la crise qu'elle contient.
C'est la campagne. Un monde plus tranquille, plus sincère peut-être, préservé de la ville. Il y a un grand bâtiment reculé, installé au milieu des arbres, entre des bois. Dans ce bâtiment vit tranquillement un jeune couple. Simple et serein. Vivre à la campagne, c'est le choix éthique d'une existence : peut-être la quête d'un idéal d'authenticité.
Dans une autre partie de ce bâtiment, se cache une jeune femme qui était la très jeune compagne du propriétaire dudit bâtiment (ancien penseur révolutionnaire notoire des années " 68 "). Ce dernier venant de mourir, elle vit seule et retranchée, poursuivant sur un mode étrange et mystique le phénomène de la veillée.
Un jeune homme débarque un beau jour dans ce bâtiment. C'est le fils du propriétaire défunt. La maison est à lui désormais. Il veut s'y installer ; c'est aussi un choix éthique d'existence. Mais sa présence va bousculer l'ordre des choses. La situation commence là. Commence dans les rencontres et les déclarations.
Ecriture : Frédéric Vossier, Mise en Scène : Marie-Claude Morland, Avec : Maïa Jarville, Ludovic Perez, Lison Pennec et Julien Testard Scénographie: Elsa Belenguier Technique et lumières : Allaoua Chettab et Jean-Baptiste Herry.
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La Confession d'un Enfant du Siècle | Création 2011 : "La Confession d'un Enfant du Siècle", d'après Alfred de Musset.
Il est certain qu'il y a dans l'homme deux puissances occultes qui combattent jusqu'à la mort L'une, clairvoyante et froide, s'attache à la réalité La calcule La pèse Et juge le passé L'autre a soif de l'avenir et s'élance vers l'inconnu Quand la passion emporte l'homme La raison le suit En pleurant Et en l'avertissant du danger Mais dès que l'homme s'est arrêté à la voix de la raison, dès qu'il s'est dit : c'est vrai, je suis un fou ; où allais-je ? La passion lui crie : Et moi, je vais donc mourir ? Un sentiment de malaise inexprimable commença donc à fermenter dans tous les cœurs jeunes.
En même temps que la vie du dehors était si pâle et si mesquine La vie intérieure de la société prenait un aspect sombre et silencieux L'hypocrisie la plus sévère régnait dans les mœurs ; La gaieté même avait disparu Peut-être était-ce la Providence qui préparait déjà ses voies nouvelles : Peut-être était-ce l'ange avant-coureur des sociétés futures qui semait déjà dans le cœur des femmes les germes de l'indépendance humaine, que quelque jour elles réclameront. Mais il est certain que tout d'un coup Chose inouïe Dans tous les salons de Paris, les hommes passèrent d'un côté et les femmes de l'autre ; et ainsi, les unes vêtues de blanc comme des fiancées, les autres vêtues de noir comme des orphelins, ils commencèrent à se mesurer des yeux. Qu'on ne s'y trompe pas : ce vêtement noir que portent les hommes de notre temps est un symbole terrible ; pour en venir là, il a fallu que les armures tombassent pièce à pièce et les broderies fleur à fleur. C'est la raison humaine qui a renversé toutes les illusions ; mais elle en porte elle-même le deuil, afin qu'on la console.
Ce fut comme un dénégation de toutes choses du ciel et de la terre, qu'on peut nommer désenchantement, ou si l'on veut, désespérance, comme si l'humanité en léthargie avait été crue morte par ceux qui lui tâtaient le pouls. De même que ce soldat à qui l'on demanda jadis : A quoi crois-tu ? et qui le premier répondit : A moi ; ainsi la jeunesse de France, entendant cette question, répondit la première : A rien.
Ainsi les jeunes gens trouvaient un emploi de la force inactive dans l'affectation du désespoir. Se railler de la gloire, de la religion, de l'amour, de tout au monde, est une grande consolation, pour ceux qui ne savent que faire ; ils se moquent par là d'eux-mêmes et se donnent raison tout en se faisant la leçon. Et puis, il est doux de se croire malheureux, lorsqu'on n'est que vide et ennuyé. En sorte que les riches se disaient : il n'y a de vrai que la richesse ; tout le reste est un rêve ; jouissons et mourons. Ceux d'une fortune médiocre se disaient : il n'y a de vrai que l'oubli ; tout le reste est un rêve ; oublions et mourons. Et les pauvres disaient : il n'y a de vrai que le malheur ; tout le reste est un rêve ; blasphémons et mourons. Ceci est-il trop noir ? est-ce exagéré ? qu'en pensez-vous ?
Ecriture : Frédéric Vossier, Mise en Scène : Marie-Claude Morland, Avec : Bertrand Farge, Création musicale: Hervé Guérande-Imbert Technique et lumières : Allaoua Chettab et Jean-Baptiste Herry. Scénographie: Elsa Belenguier
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| Les Caprices de Marianne | d'après Alfred de Musset. Nouvelle création 2010.
Un petit résumé... "C'est l'histoire de Coelio, un jeune homme qui tente de conquérir Marianne, elle-même déjà mariée. Il va faire appel à son ami Octave. Mais elle continue à refuser ses avances et tombe peu à peu amoureuse d'Octave..."
Venez découvrir la suite !
Mise en Scène : Marie-Claude Morland Avec : Maïa Jarville, Ludovic Perez, Johannes Oliver Hamm, Bertrand Farge Son : Hervé Guérande-Imbert Technique et lumières : Allaoua Chettab et Jean-Baptiste Herry Costumes : Nadine Allibert
et le soutien inestimable de Marie-Françoise Xavier pour ses créations culinaires...
| Extrait Les Caprices de Marianne |
Le Chandelier | d'après Alfred de Musset Création 2009
Vous souhaitez regarder quelques images de notre dernier spectacle "Le Chandelier" de Musset, cliquez ci-dessous :
http://www.youtube.com/user/leCHANDELIERdeMUSSET
Il y a des jardins secrets et des ombres furtives qui glissent.
Des armoires et des alcôves pour se cacher, des portes qui claquent, une femme à sa fenêtre, une robe tourbillonnante et des hommes prisonniers de ce tourbillon.
Boulevard romantique ? Farce ou tragédie ?
Une histoire à tiroirs multiples, un foisonnement d'images et d'émotions, de rires et de larmes mêlés, tout ce qu'il faut pour que le théâtre soit là pour le plus grand bonheur des spectateurs.
Mise en Scène : Marie-Claude Morland Avec : Marie Plouviez, Ludovic Perez, Johannes Oliver Hamm, Bertrand Farge Technique et lumières : Allaoua Chettab et Jean-Baptiste Herry Costumes : Axel Morel van Hyfte | http://www.youtube.com/user/leCHANDELIERdeMUSSET |
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| L'Equipe | Direction Artistique : Marie-Claude Morland Président : André Paillé Compagnonnage : Jean-Baptiste Herry Administration : Laetitia Lecerf Technique : Allaoua Chettab |
Prairie | Maïa Jarville Ludovic Perez Lison Pennec Julien Testard
Auteur : Frédéric Vossier |
La Confession d'un enfant du siècle | Adaptation: Frédéric Vossier Mise en scène: Marie-Claude Morland Comédien: Bertrand Farge
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Les Caprices de Marianne | Maïa Jarville (Marianne) Bertrand Farge (Claudio) Ludovic Perez (Coelio) Johannes Oliver Hamm (Octave) |
Le Chandelier | Bertrand Farge (Maître André) Ludovic Perez (Fortunio) Johannes Oliver Hamm (Clavaroche) Marie Plouviez (Jacqueline) |
| Prairie |
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